A quoi tu penses ? se demande Sophie Raynal. Une formulation élégante pour se substituer au trop trivial A quoi je pense ? Car c’est à elle seule que Sophie Raynal pose la question. Elle y répond d’un trait de crayon presque pur, instinctif et immédiat.
Ce sont des dessins en équilibre ou en déséquilibre plutôt. Ils flottent ; plus légers que l’air. Des lignes noires et continues qui viennent à peine faire oublier les étendues blanches au milieu desquelles elles s’épanouissent.
Sont-ce des rêves, des visions, des hallucinations ? Ou d’inutiles expériences ? On ne veut pas savoir. On se laisse emporter par les émotions qui jaillissent ça et là avec la sensation confuse de lire dans les pensées de Sophie Raynal.
Je pense que c’est très bien et je ne suis pas le seul.